Après l’étourdissant concert d’olifants annonçant les combats, les joutes à l’épée entre chevaliers, la troupe des chevaliers de l’ordre des Quatre Vents et leurs apprentis du château de Montferrier se sont occis tour à tour dans des combats d’une rare intensité et admirablement synchronisés par le maître d’armes des chevaliers.
Toutes les salles, couloirs et recoins de la nouvelle salle polyvalente étaient occupés soit par des jeux anciens, jeux d’adresse, jeu d’échec de grande taille, entraînement au tournoi sur un chariot de supermarché transformé en fringuant destrier et une meule de paille pour amortir les coups de boutoir des jeunes cavaliers et bien sûr, l’estaminet qui proposait des gâteaux à
l’ancienne : tarte champsaure, jus de fruits pour les chevaliers en herbe et un breuvage magique pour les adultes, sorti tout droit de chez Merlin l’Enchanteur, de l’hypocras (un
vin épicé médiéval) .
L’association « L’Olivine », dirigée par sa responsable Adeline, dite « La fouine », avait convié tous les seigneurs, gentes dames, gens du peuple, petits et grands de Montferrier, à cette première journée médiévale. Parmi les parents et le public, beaucoup avait joué le jeu et s’était déguisé, les chevaliers étaient habillés des pieds à la tête, avec un soucis d’authenticité très précis du heaume jusqu’aux chausses.
« La fouine » Guérand de Niort, ainsi que troubadours et chevaliers ont contribué à donner à cette festivité une atmosphère de kermesse moyenâgeuse.