Samedi 10 mai, s’est tenue sur le Pioch Castel, au château de Clermont-l’Hérault, la 3e édition des Médiévales, coorganisées par Les Chevaliers de l’ordre des 4 vents, association de reconstitution médiévale, et Cité des Guilhem, association de valorisation et d’animation du patrimoine clermontais, qui s’investit dans des chantiers, des événements, des visites guidées et balades. Le maire Gérard Bessière a salué « leur engagement, et l’originalité de l’évènement pour faire revivre l’histoire ».
« C’est une belle collaboration entre nos deux associations : Cité des Guilhem porte l’événement, l’organisation, la logistique, et Les Chevaliers de l’ordre des 4 vents se chargent des animations. Nos membres avaient sorti pour l’occasion leurs costumes fabriqués lors des ateliers couture », explique Vincent Morel.
« Nous nous retrouvons deux fois par semaine pour écrire et répéter les saynètes. Nous profitons de ces événements pour nous rassembler, dormir dans les campements et partager nos repas selon les us et coutumes du Moyen-Âge. C’est un plaisir de faire découvrir la vie de l’époque à travers les ateliers », se réjouit Gabriel Moyano.
On y apprend par exemple que le mobilier est à proprement parler fait pour être mobile. Une table, constituée d’une planche et de tréteaux, peut ainsi une fois le repas terminé, laisser place aux festivités, la vaisselle et le linge sont stockés dans des coffres qui servent de bancs et peuvent facilement être déplacés.
Les ustensiles de médecine ne donnaient pas très envie de se faire charcuter, mais les plantes médicinales étaient déjà bien utilisées pour soulager les maux.
L’hygiène n’était pas négligée : on se lave avec des « chantepleurs », ancêtre du pommeau de douche, du savon gallique constitué de cendre et de graisse animale, on s’hydrate avec du cérat de galien à base d’huile d’amande douce et de cire d’abeille, le fenouil est utilisé pour l’haleine, le clou de girofle pour les soins dentaires, la chaux vive pour l’épilation, les eaux florales pour se parfumer. Le maquillage reste rudimentaire, le fard ne servant qu’à farder, c’est-à-dire tromper, l’authenticité et le naturel sont privilégiés. Un retour à la simplicité qui fait du bien !
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